Une installation de géothermie a souvent un investissement plus élevé qu’une autre solution de chauffage, voire de chauffage et de froid. C’est l’une des raisons qui freine le développement de cette énergie.
Pourtant, on peut montrer qu’il s’agit souvent d’un biais de perception, illustré par le graphique suivant :
- En rouge, le coût à payer en restant à une énergie fossile plus classique.
- En bleu, l’annuité de remboursement de crédit.
- En orange, le coût de fonctionnement de l’installation de géothermie.
Une ingénierie financière correctement pensée permet de limiter le montant de l’annuité : ainsi des économies sont réalisées dès la première année, matérialisées en vert sur le graphique.
Les durées de crédit restent acceptables : en effet, si la durée de vie d’une chaudière comme d’une pompe à chaleur géothermique est d’environ 20 ans, le principal investissement correspond aux coûts des échangeurs enterrés. Les échangeurs géothermiques ayant une durée de vie similaire à celle des bâtiments qu’ils alimentent, il ne sera pas utile de les remplacer au bout de 20 ans.
Le rôle des subventions est de limiter le montant total des annuités, afin de dégager davantage d’économies annuelles et/ou de réduire la durée du crédit.